2025 : Nouvelles normes dans le monde de l'automobile

Réglementation et environnement

Les grandes métropoles françaises, dans le but d’améliorer la qualité de l’air et de réduire l’impact environnemental du trafic routier, renforcent considérablement leurs dispositifs de régulation. Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) vont être étendues et strictement appliquées, avec des critères de sélection plus rigoureux pour l’accès des véhicules. Ainsi, dans des villes comme Paris, Lyon, et Grenoble, les véhicules qui se voient attribuer une vignette Crit’Air de niveau 3 ou inférieurs, souvent des diesels anciens ou des moteurs essence dépassant certains seuils d’émission, se verront interdits d’accès aux centres urbains pendant les pics de pollution. Cette mesure, qui s’inscrit dans un plan national de réduction des émissions de gaz à effet de serre, se veut à la fois une réponse aux exigences de santé publique et une impulsion forte vers une transition vers des moyens de transport plus propres. Par ailleurs, les réglementations s’accompagnent d’une révision des aides publiques destinées à l’achat de véhicules écologiques, marquant une volonté de réorienter les investissements vers des technologies véritablement durables et moins polluantes, tout en pénalisant progressivement les motorisations anciennes et énergivores.

Fiscalité et démarches administratives

Le paysage fiscal et administratif lié à l’automobile subit également des transformations significatives. Les coûts liés à l’immatriculation des véhicules, notamment la taxe régionale sur la carte grise, vont augmenter dans plusieurs régions françaises, comme en Bretagne, en Normandie, en Corse et dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Par exemple, le tarif régional en Normandie sera révisé, passant de 46 à 60 euros, dans le but de dissuader la possession de véhicules anciens et de favoriser le renouvellement du parc automobile. En parallèle, les démarches administratives seront simplifiées pour rendre le processus moins contraignant pour les automobilistes. Dès 2025, l’envoi de la carte grise se fera automatiquement par courrier, sans nécessité de signature lors de la réception, ce qui devrait réduire les délais et les coûts de traitement. Ces mesures visent non seulement à moderniser les procédures administratives, mais aussi à aligner la fiscalité automobile sur des objectifs environnementaux, en incitant les citoyens à opter pour des véhicules plus récents et plus respectueux de l’environnement.

Innovations technologiques

Le secteur automobile se trouve également à un tournant majeur du point de vue technologique, avec un développement accéléré des systèmes de conduite autonome. Les constructeurs, à l’instar de grands groupes comme Stellantis, investissent massivement dans des technologies de pointe visant à permettre des niveaux d’automatisation supérieurs. Le passage au niveau 3 de conduite autonome représente une avancée significative : dans des conditions spécifiques, telles que les autoroutes ou des environnements de circulation simplifiés, le véhicule pourra prendre en charge l’ensemble des fonctions de conduite, tout en nécessitant une vigilance constante du conducteur, prêt à reprendre le contrôle en cas de besoin. Cette innovation technologique promet d’améliorer la sécurité routière en réduisant le risque d’erreurs humaines, tout en offrant un confort accru aux usagers. Par ailleurs, l’intégration de systèmes de connectivité avancés permet au véhicule d’interagir en temps réel avec son environnement, facilitant la gestion du trafic et la réactivité en cas d’incidents. Ce virage technologique s’accompagne également d’un renforcement de la digitalisation des interfaces et d’une meilleure intégration des données pour optimiser l’expérience de conduite.

Tendances du marché

Le marché automobile connaît une transition progressive mais déterminante vers l’électrification et l’hybridation des véhicules. La part des véhicules électriques, bien que croissante, reste modérée, illustrant une transition en douceur où les consommateurs, malgré des incitations fiscales et des innovations technologiques, continuent de se tourner prudemment vers cette nouvelle motorisation. En parallèle, les hybrides rechargeables, qui avaient connu un certain succès, voient leurs parts diminuer, tandis que les petites voitures hybrides non rechargeables gagnent en popularité grâce à leur coût d’acquisition plus abordable et à leur efficacité énergétique. Cette évolution reflète un changement dans les comportements d’achat, où les considérations économiques et environnementales se conjuguent pour favoriser des solutions intermédiaires entre les véhicules thermiques traditionnels et les modèles entièrement électriques. Les constructeurs s’adaptent ainsi à un marché en mutation, révisant leurs stratégies commerciales et technologiques pour répondre à une demande de plus en plus soucieuse de durabilité et de rentabilité sur le long terme.

L’année 2025 marque une étape clé dans la transition vers une mobilité plus durable sur un horizon 2030 avec un objectif de production 100% électriques pour les véhicules neufs. Les réglementations environnementales strictes, l’augmentation de certaines taxes et les innovations technologiques redéfinissent le paysage automobile aux yeux de l’Europe. Ces évolutions, associées aux tendances du marché, poussent l’ensemble des acteurs à s’adapter rapidement pour répondre aux exigences d’un environnement en pleine mutation.

Ces changements devraient non seulement favoriser la réduction des émissions polluantes, mais aussi influencer les comportements d’achat et les stratégies des constructeurs automobiles dans les années à venir.

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